Interview de l’expert Ph. Favre-Réguillon par journal Le Figaro sur l’encadrement des loyers commerciaux

Notre Cabinet FAVRE-REGUILLON EXPERTISES a pu livrer son point de vue technique et expertale sur la volonté d’encadrement des loyers commerciaux, portée par une proposition de loi n° 1961 « visant à soutenir et valoriser les commerces de proximité », enregistrée à la Présidence de l’Assemblée Nationale le 14 octobre 2025.

  • Interview de Philippe Favre-Réguillon par le Journal Le Figaro, expert en évaluation des baux commerciaux et de la propriété commerciale, gérant du Cabinet FAVRE-REGUILLON EXPERTISES, le 12/12/2025.

« Ceux qui ont rédigé la proposition de loi n’ont absolument aucune connaissance de la manière dont fonctionnent et sont encadrés les baux commerciaux »

Philippe Favre-Réguillon, expert en propriété commerciale et loyers commerciaux.

 

Extrait de l’interview : « Les professionnels du secteur ne décolèrent pas. « Ce sont des visions à court terme. Contraindre, taxer, préempter ne permettra pas de régler les problèmes », réagit Bénédicte Lebailly, secrétaire générale d’un groupe de commerces locaux, à la fois locataire et bailleur.

Pour Philippe Favre-Réguillon, expert en propriété commerciale, loyers commerciaux, fonds de commerce et indemnités d’éviction près les Cours d’appel et administrative d’appel de Lyon, ceux qui ont rédigé la proposition de loi n’ont « absolument aucune connaissance de la manière dont fonctionnent et sont encadrés les baux commerciaux ».

Et de questionner la pertinence d’un loyer de référence. « Veulent-ils l’appliquer à une ville, à un arrondissement ou à un quartier ? En réalité, les loyers peuvent varier considérablement d’une rue à une autre. Rue de la République à Lyon, un local commercial se loue entre 1 500 et 2 000 euros ht par m² et par an. Sur les perpendiculaires, c’est 300 à 400 euros ht par m² et par an. Pourtant, on n’est qu’à quelques mètres. Et ce qui est valable à Lyon, l’est pour toutes les villes, grandes ou petites ! ».

À entendre l’expert lyonnais, les lois actuelles offriraient, en tout cas, un cadre suffisamment équilibré pour permettre aux locataires de se défendre. Le locataire peut ainsi demander – et obtenir – une révision du loyer. « Nous travaillons actuellement surtout pour les locataires et moins pour les bailleurs. Beaucoup de ceux qui nous saisissent et dont les locaux sont situés sur des rues lyonnaises ou dans d’autres villes de France ayant une bonne commercialité peuvent obtenir de 25 à 30 % de réduction de loyer. Le propriétaire d’un local commercial préféra toujours avoir des revenus plutôt que voir son bien immobilier vide », illustre-t-il. »

A découvrir dans les pages du journal Le Figaro, et à lire ici.


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